Belley, Auvergne‑Rhône‑Alpes – Mardi, au lendemain de la confirmation d’un premier cas de dengue autochtone à Belley (Ain), les services de santé ont lancé une enquête épidémiologique. Malgré la gravité de la situation, les habitants affichent un esprit calme et mesuré.

Une première autochtone inédite dans l’Ain

L’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne‑Rhône‑Alpes, en collaboration avec Santé publique France, a confirmé qu’une personne résidente de Belley a contracté la dengue sans avoir voyagé à l’étranger, piquée localement par un moustique tigre porteur du virus. Ce cas constitue le premier signalé dans le département de l’Ain.

Des investigations actives sur le terrain

Suite à cette confirmation, les autorités sanitaires ont mis en place une enquête de terrain : recensement des contacts, entretiens avec les personnes vivant dans le voisinage, et prospections pour détecter de possibles infections supplémentaires.

Une population sereine mais vigilante

Sur place, les habitants gardent leur calme. Un témoin local déclarait : « Il faut arrêter de s’affoler pour rien ». Gérard, originaire de La Réunion et résidant à Belley depuis 35 ans, explique qu’il n’est pas particulièrement inquiet : « avec tous ces voyages, ce n’est pas surprenant de voir la maladie arriver ici ».

Contexte régional : vigilance renforcée en Auvergne‑Rhône‑Alpes

La confirmation de cas autochtones fait écho à d’autres signalements récents dans la région. À Saint-Chamond (Loire), un deuxième cas autochtone a été déclaré le 15 juillet 2025, indépendant du premier, révélant une dynamique inquiétante. Depuis le 1er mai 2025, la région a enregistré plusieurs dizaines de cas importés de dengue ou de chikungunya, notamment près de Lyon et dans le Pilat ou la plaine du Forez, localités propices à la prolifération du moustique tigre.

Campagne de prévention et gestes simples recommandés

L’ARS rappelle les gestes essentiels : supprimer les eaux stagnantes (soucières, soucoupes de pots de fleurs), protéger son domicile le soir et signaler toute fièvre inexpliquée à un professionnel de santé, surtout après un voyage en zone tropicale. Des opérations de démoustication ciblées ont déjà été menées dans plusieurs départements dès la détection de cas.


En résumé

  • Un premier cas autochtone à Belley, sans lien avec un voyage.
  • Un dispositif sanitaire réactif : enquête épidémiologique, démoustication, sensibilisation des riverains.
  • Les habitats locaux restent mesurés, même si la situation est prise très au sérieux.
  • Au niveau régional, la vigilance est accrue face à la diffusion du moustique tigre et des arboviroses (dengue, chikungunya).

👉 Les autorités appellent à la prudence : adoptez les bons réflexes dès maintenant pour éviter toute propagation.